En se prononçant pour la constitutionnalité d’une loi inutile et injuste, le
Conseil constitutionnel a ajouté une crise institutionnelle à la crise
sociale et démocratique. Cela démontre à quel point les institutions de
la Ve République permettent la décision d’un homme seul, même quand
se dresse face à lui le pays tout entier.
Dans les deux heures qui ont suivi la décision du Conseil constitutionnel,
le président Macron a volé deux ans de la vie des français en
promulguant sa loi. Il l’a fait, malgré trois mois de mobilisation intense
(du jamais vu depuis 50 ans) et en ignorant la demande expresse de
l’intersyndicale.
Il a confirmé, dans son allocution du 17 avril, son mépris à l’égard des
millions de Français qui refusent toujours le report de l’âge de départ à la
retraite à 64 ans.
La NUPES 21 soutient la poursuite de la mobilisation et notamment
l’appel de l’intersyndicale à faire du 1er mai une journée de mobilisation
massive, unitaire et populaire pour obtenir l’abrogation de la contreréforme
des retraites.
Le 1er mai, toutes et tous dans la rue, pour un raz-demarée
populaire !